Analyse des biens et services écosystémiques des lacs Thiourour, Warouwaye et Wouye

Du 13 au 14 décembre, le Centre Confucius a accueilli un événement d’envergure axé sur l’importance écologique : le Colloque International sur les Trames Vertes et Trames Bleues. Organisé par le Laboratoire de Géographie Humaine (LaboGehu) de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad), ce colloque a été le théâtre d’échanges scientifiques et de sensibilisation sur le rôle crucial des écosystèmes dans nos environnements urbains et ruraux.

Parmi les nombreuses interventions qui ont ponctué ce colloque, celle de Aissatou SENE, dont les recherches se sont concentrées sur l’analyse des biens et services écosystémiques des lacs Thiourour, Warouwaye et Wouye, est ressortie avec des messages particulièrement marquants. Sa présentation, intitulée « Analyse des biens et services écosystémiques des lacs Thiourour, Warouwaye et Wouye, » a mis en lumière la région des Niayes, écosystème humide d’une grande valeur écologique, économique et sociale.

Aissatou SENE a amorcé sa communication en introduisant l’écosystème des Niayes, en soulignant les multiples enjeux actuels auxquels cette zone est confrontée, notamment la dégradation liée aux changements climatiques, à l’urbanisation croissante et à divers types de pollution. Elle a relevé les conséquences alarmantes de telles pressions sur la biodiversité locale et les activités socio-économiques des usagers de ces milieux humides.

La méthodologie employée pour l’étude a été clairement détaillée, avec une collecte de données à la fois écologiques et socio-économiques, suivie d’un traitement rigoureux via des méthodes statistiques et cartographiques. Cette approche a permis à l’intervenante de fournir une évaluation nuancée des services écosystémiques rendus par ces zones humides, et de mettre en exergue leur valeur intrinsèque pour les communautés qui en dépendent.

Les résultats présentés ont été édifiants : ils ont démontré l’importance économique et écologique des lacs Thiourour, Warouwaye et Wouye, perçue par les populations locales. Aissatou SENE a caractérisé ces espaces comme un patrimoine naturel précieux, tout en pointant du doigt les défis majeurs pour leur préservation, notamment la pression urbaine et les effets des changements climatiques.

Les messages à retenir de cette intervention sont clairs et ont suscité des réactions notables parmi le public. La sensibilisation à l’importance de ces écosystèmes a généré une prise de conscience collective sur la nécessité de les protéger. La communication a également alimenté des demandes d’action, appelant à l’élaboration de stratégies pour sauvegarder ces milieux naturels. De plus, elle a ouvert des débats enrichissants sur l’impact de l’urbanisation et sur les moyens de concilier développement et conservation écologique.

En somme, la communication de Aissatou SENE lors du Colloque International sur les Trames Vertes Et Trames Bleues a réaffirmé l’importance vitale des zones humides pour le Cap-Vert et a mis en exergue les défis urgents à relever pour garantir leur durabilité. Un appel à l’action qui, espérons-le, résonnera bien au-delà des murs du Centre Confucius.

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