Titre de la communication :L’imaginaire écologique africain : une réécriture des trames vertes. Cas d’Un Arbre en travers de la route de Ludovic Obiang.
La présente communication a pour objet de démontrer que l’imaginaire écologique des trames
vertes devient la voix du discours écologique dans la société postmoderne. A cet effet,
l’imaginaire écologique se décrit en tant qu’espace qui réinvestit le discours sur le rapport de
l’homme à l’environnement par la médiation de la littérature dans une société traversée par la
crise environnementale et celle de l’être. Relevons-le, malgré les politiques écologiques
mobilisées, les débats sur la préservation des écosystèmes et des ressources naturelles, au sein
des champs de savoirs scientifiques, la problématique environnementale reste de mise. Suite à
cette résurgence, nous formulons le sujet suivant : « L’imaginaire écologique africain : une
réécriture des trames vertes. Cas d’Un Arbre en travers de la route de Ludovic Obiang ».
Autrement dit, le roman écologique vert est une nouvelle écriture de la préservation
environnementale. Par le thème de la déforestation, cette trame verte démontre que l’extinction
des espaces naturels est bien plus qu’une simple menace de la biodiversité, mais une destruction
des patrimoines culturels, ainsi que la disparition de l’identité d’un peuple. Ainsi, nous
formulons l’hypothèse selon laquelle, par le regard de l’imaginaire écologique, les savoirs
endogènes seraient une nouvelle perspective à partir de laquelle penser le discours écologique
postmoderne, en ce sens qu’ils repensent l’environnement en tant que mémoire d’un patrimoine
immatériel et matériel et l’homme comme un héritier de cette richesse. Pour ce faire, si la
question environnementale, est un fait culturel, cela nous amène à convoquer la méthode
écocritique car, en tant que critique littéraire, elle étudie le rapport entre la littérature et
l’environnement à partir de la relation entre nature et culture. Premièrement, la lecture des
thèmes liés à la problématique environnementale dans cette trame, nous permettra ainsi de lire
l’échec des politiques écologique dans le discours vert. Par conséquent, le second volet de notre
analyse, se propose d’être une déconstruction des savoirs des sciences humaines afin de
repenser l’environnement à partir des savoirs autochtones, car un territoire mobilise la mémoire
qui témoigne l’histoire, l’identité d’une communauté. Notre présentation se circonscrit dans la
troisième thématique de cette communication.
Mots-clés : Imaginaire écologique – Ecocritique – Patrimoines – être.